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Moi cette inconnue

8 octobre 2013

Mardi 8 octobre

J'ai commencé ma journée sous les cris.

Ceux d'une petite fille mal réveillée qui fait une crise parce que son père a ouvert la porte au chat et pas elle, une petite fille qui boude, qui ne veut pas venir predre son petit-déjeuner et son père qui lui fout trois fessées de suite ...

Alors oui elle est particulièrement chiante en ce moment, elle boude, elle crie mais elle exprime aussi que c'esrt peut être dure la vie pour elle en ce moment. Elle sent surement que sa maman est un peu à bout, qu'elle se détache de cette vie de famille qui n'en est peut être plus une.

Où est la solution ? La solution pour que cessent les cris, les heurts dans cette famille. Pour que nous trouvions (et non retrouvions) un peu de sérenité, de calme, de plaisir d'être ensemble...

La solution se trouve t-elle dans la séparation ?

Quand je regarde ma meilleure amie, elle prend tellement de plaisir avec ses enfants et son mari. Ils vont faire le marché ensemble, ils patent en week-end tous les 4 sur un coup de tête. c'est ça que je veux moi aussi.

Je veux prendre du plaisir à être avec les miens.

Or quand je regarde dans le retrovisieur j'ai l'impression de n'avoir jamais eu de moments comme ceux là.

Ma vie de famille a toujours été compliquée, cela n'a jamais été simple, cela n'a jamais coulé de soi.

ESt ce que ça vient de moi ? Du fait que je n'ose pas dire les choses. Oui mon mari gueule, il est colérique, il s'emporte pour un rien, dit des paroles vexantes parfois. Et oui j'ai laissé faire. Iséidieusement, par petits bouts. Donc oui j'ai ma part de responsabilités.

Ce matin, quand il a dit à ma grande qu'elle devait mettre les mains devant sa bouche quand elle éternuait de ce, de manière un peu abrupte, je lui ai fait remarquer qu'il pouvait lui dire gentimment, qu'il était 7h30 qu'elle était encore fatiguée. Il m'a rétorqué que je le reprennais sans cesse et qu'il en avait marre. Je lui ai dit que c'était sa faute, qu'il devait parler mieux aux filles.

Voolià ce type de situation est une constante.

 

 

Il est 9h28, je pars en réunion, je reviendrais ici surement dans la journée

 

Ca y est j'ai contacté une psy. Je suis allée sur son site. La manière qu'elle a de poser les questions me plaît bien. J'espère que cela se passera mieux qu'avec la précédente avec laquelle il n'y avait pas vraiment d'échanges. J'ai besoin d'échanger, qu'on me conforte dans mes idées, qu'on me bouscule, qu'on mette le doigt où ça fait mal.

Il est temps, c'est le moment.

 

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7 octobre 2013

Lundi 7 octobre 2013

Cet espace sera le mien.

J'y consignerai tout ce qui me passe par la tête, sans avoir peur de ce que les gens diront, de l'image que je renverrais.

Je ne me relirais pas, volontairement, pour ne pas revenir sur ce que je viens d'écrire... Ce sera lancé comme ça, de manière brute.

Il y aura donc des fautes, c'est sans importance.

Ce sera aussi décousu, un peu comme ce qui se passe dans ma tête en ce moment.

Mais ce sera vrai, du moins, je l'espère.

Etre vraie au moins une fois, sans fard, sans artifice

Dire tout ce qui me pèse, tout ce que je n'ose dire

Un espace de thérapie. Je dirais ici tout ce qui me passe par la tête ... J'y reviendrais peut être plusieurs fois dans la journée ou serais absence durant des jours.

Ne me jugez pas, pas ici ...

Ce sera mon journal intime, le journal intime d'une maman, d'une femme de presque 40 ans qui se pose des questions, qui est peut être proche du "burn-out" mais qui ose, pour une fois regarder la vérité en face.

La psy que j'ai consulté durant quelques séances avant les vacances m'a dit une phrase qui résonne encore et qui m'a fait cogiter : " vous acceptez beaucoup de choses depuis votre enfance sans jamais broncher. Pourquoi ? Vous n'avez jamais envie de dire stop ? De dire ce que vous ressentez ?

 

Non je ne m'y suis jamais véritablement donné le droit, jamais osé, mais jamais véritabelemnt posé la question non plus.

J'ai avancé. Tel un bon petit soldat. Ce petit soldat qui a toujours la pêche, toujours du bonne humeur, ce petiot soldat qui met du liant pour que tout se passe bien. ce petit soldat qui répond à l'image qu'on attend d'elle.

Mais attend-on vraiment quelque chose de moi ? O bien est ce moi qui me met cetet pression toute seule, pour faire plaisir, pour correspondre à un modèle de wonder woman qui gère tout sans jamais se plaindre ?

Je me conforte dans cette image de la mère parfaite, l'épouse parfaire, la femme parfaite. Je m'y suis confortée durant des années sans me poser une seule fois la question à savoir si c'était vraiment moi cette personne là ?

Est ce que cela m'a rendu heureuse ? Non je ne le pense pas.

Je ronge parfois mon frein sans jamais hurler.

Il va falloir que j'apprenne à hurler

 

Hier, ma fille ainée m'a demandé ce que j'avais... que je n'étais pas comme d'habitude. Non je n'étais pas comme d'habitude. Hier jsutement j'ai dit que ça n'allait pas, j'ai fait la tête, je parlais peu.

Hier j'avais envie d'être seule, toute seule. Alors je suis allée voir Blue Jasmine, le dernier Woody Allen... Ce film m'a parlé et m'a bouleversé. Cette femme qui perd tout, jusqu'à la raison. Cette femme emprisonnée dans une image de perfection et dont le monde s'écroule.

 

 

 

 

 

6 octobre 2013

Dimanche 6 octobre 2013

C.

40 ans dans quelques mois.

Un mari, deux filles, un chat, une maison avec un jardin et une balançoire dans une ville cousue de la banlieue parisienne.

Un boulot que l'on pourrait qualifier d'intéressant, de stimulant.

Nous sommes l'image même de la petite famille parfaite.

Je m'habille avec des vêtements de marque, mon intérieur est fort joli

Je suis toujours nickel, toujours souriante, de bonne humeur, un petit rayon de soleil comme disent certains de mes collègues.

 

Mais est ce vraiment moi ?

 

 

 

 

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